• À lire aussi : Duhaime doit clarifier la position de son parti sur les armes à feu dans les écoles, selon la CAQ « Régler son cas, c’est vaincre François Legault le 3 octobre. En politique, nous utilisons beaucoup la terminologie de la guerre. On parle de la raclée, du couteau entre les dents, de l’ennemi et je l’ai dit comme on peut le dire tous les jours”, explique Éric Duhaime. Il dit aussi en entrevue à 100% Nouvelles que la réaction de ses adversaires à ses discours signifie probablement qu’ils craignent la popularité grandissante du PCQ. De plus, il dénonce le traitement infligé à son parti. « Hier, il avait même un ancien conseiller du Parti québécois, qui racontait qu’avec l’attentat contre Métropolis, on a fait du chemin (…) Il y a deux mois, il avait un candidat vedette de Québec solidaire dans la région de Québec, Étienne Grandmont, parlait de la tribu ennemie. Est-ce que quelqu’un a rapporté ces propos en disant qu’ils étaient violents”, a-t-il dit. Ces derniers mois, certains candidats conservateurs ont partagé des messages controversés sur les réseaux sociaux. Le candidat de l’Assomption avait partagé une caricature d’enseignants armés quelques jours seulement après la fusillade de masse dans une école d’Uvalde, au Texas. Selon le chef du PCQ, partager une publication ne signifie pas que la personne est d’accord avec les propos dévoilés. “Cela ne fait pas partie du programme des conservateurs, il n’y a aucun membre du parti qui l’ait proposé”, assure-t-il. Sans dire s’il voulait ou non armer les enseignants, M. Duhaime a dit que c’était encore un débat très présent en Amérique du Nord. « Quand je faisais des appels téléphoniques aux radios du Québec, je peux vous dire qu’il y avait beaucoup de parents qui appelaient pour dire qu’ils aimeraient qu’un policier ou un gardien de sécurité soit embauché dans les écoles. Cette discussion n’est pas nouvelle”, souligne-t-il en entrevue avec Julie Marcoux. Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.