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Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Oliver Stone et l’animateur Jean-François Lépine ont eu un échange de vues houleux sur les liens du réalisateur avec le président russe Vladimir Poutine hier au Diamant de Québec.
Lors d’une réunion publique au Théâtre le Diamant à l’initiative du Festival du film de Québec mercredi soir, le réalisateur et animateur de Platoon Jean-François Lépine a croisé le fer lorsque ce dernier a demandé, après une heure de conversation plutôt amicale, car il ne critiquait plus le président russe dans le documentaire, basé sur 50 heures d’interviews, qui lui est consacré en 2017.
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
“Il a bâti son pouvoir sur les mensonges, la corruption, les ténèbres. Si non, où habites-tu ? “, a secoué l’hôte.
Photo Agence QMI, Marcel Tremblay
Présenté par Jean-François Lépine
“Wow, wow,” répondit Stone. Mensonges, corruption et meurtre, dont aucun n’a été prouvé. Pas un seul meurtre. »
avoir de l’empathie
L’échange a également porté sur les films du réalisateur sur d’autres dictateurs, dont Fidel Castro et Raul Chavez, mais c’est la défense de Poutine qui a déclenché le débat.
“Si Poutine avait le contrôle que vous prétendez, s’il était un dictateur, les Russes se seraient débarrassés de lui. “Je suis convaincu qu’il ne sera plus président”, a déclaré Oliver Stone.
Archives photos, AFP
Oliver Stone interviewe le président russe Vladimir Poutine en juin 2019.
Egalement basé sur le film qu’il a réalisé sur Richard Nixon, un homme qu’il dit détester, le réalisateur de 75 ans dit qu’il est possible “d’avoir de l’empathie pour les gens avec qui on n’est pas d’accord”.
La discussion s’est terminée lorsqu’un téléspectateur a demandé à l’animateur de changer de sujet. “J’ai payé pour entendre M. Stone parler de ses films. »
Dans une entrevue avec des représentants du Journal et de TVA quelques heures plus tôt, Stone avait affirmé qu’il n’était pas proche de Vladimir Poutine et que son documentaire n’était pas complaisant.
“C’est une très bonne interview et on peut apprendre des choses en la regardant au lieu d’être un idiot qui déteste la Russie”, a-t-il dit, avant de dire qu’il ne fallait pas en parler. question parce qu’il est dans la capitale pour promouvoir JFK Revisited.
“Je le répète, a-t-il répondu en revenant à la vie, qu’il n’y a aucune raison d’en discuter si vous n’avez pas vu le film. Les gens qui ne l’ont pas vu disent que je suis son ami. Je ne suis pas son ami. Je ne suis pas son ami. J’étais l’intervieweur et j’étais neutre. »
Dans des posts postés sur Facebook depuis le début de la guerre en Ukraine, le réalisateur, très critique à l’égard de la politique étrangère américaine, suggère notamment que l’invasion russe est une réponse aux manœuvres anti-russes des gouvernements américains. Ukrainiens, affirme-t-il répété hier soir au Diamant.
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