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Les autorités ont également renforcé le mur de béton qui a probablement sauvé des vies lundi après-midi en stoppant l’énorme flux.
La scène était chargée d’émotion alors qu’une énorme pelle mécanique travaillait pour déplacer ce qui restait de la maison sur la 8e avenue qui a été renversée par le glissement de terrain.
Rien n’a échappé
Meubles, jouets et peluches, souvenirs d’une vie, malheureusement aucun des djihadistes responsables de la démolition n’a pu s’échapper.
Photo de Pierre-Paul Biron
Un petit ours en peluche en porcelaine appartenant à l’un des cinq enfants de la maison endommagée a été sauvé. Leur voisin Serge Carrier a accepté de le leur donner. “C’est probablement la seule chose qui leur reste”, a-t-il déclaré.
Sur place, un ouvrier a réussi à sortir un petit ours en peluche de porcelaine du tas de débris.
C’est un voisin d’une petite famille de cinq personnes qui a renversé l’objet. “Je vais le leur rendre, c’est peut-être la seule chose qui reste”, soupire Career.
“C’est difficile pour les émotions. C’est de voir les choses des enfants se déchirer comme ça. Ce matin, nous sommes encore plus conscients que ces gens ont tout perdu. »
Principe de précaution
En moins de deux heures, la pelle mécanique avait détruit ce qui restait du deuxième étage de cette maison renversée par un glissement de terrain sur le mur de béton qui protège les maisons adjacentes.
Des débris ont été envoyés de l’autre côté du muret pour l’empêcher de continuer à glisser en cas de deuxième éboulement.
« Nous avons recommandé de surélever le mur pour arrêter tout futur débris qui pourrait se reproduire », confirme Denis Demers, ingénieur et spécialiste des mouvements de terrain au ministère des Transports.
“Nous avons vu qu’il vaut toujours mieux prévenir que guérir. »
« [C’est fait] en tenant compte de ce qu’on sait, mais surtout de ce qu’on ne sait pas sur l’état du sol », ajoute le représentant de la Ville de Saguenay, Dominic Arseneau.
rassuré
Photo de Pierre-Paul Biron
Les travailleurs ont également ajouté un autre étage au mur de béton qui retient l’énorme flux.
Serge Carrier s’est dit rassuré lorsqu’il a vu que le muret qui sauva sa maison était sur le point d’être renforcé. Car la pluie nous fait encore une fois craindre le pire.
“Oh, oui, ça fait peur, c’est sûr”, lance le propriétaire de la maison près de laquelle la maison endommagée a arrêté sa course folle.
“Nous espérons que le travail qu’ils font aidera si quelque chose d’autre se produit à l’étage, mais nous n’avons jamais de garantie, c’est inquiétant”, ajoute-t-il pensivement.
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