C’est le journal Le Devoir qui a récemment révélé l’existence d’Henry Zavriyev, qui a gagné 13 millions de dollars depuis 2017 grâce à des transactions immobilières. Le jeune homme de 28 ans, propriétaire de 1 000 logements locatifs, décrit son voyage comme une réussite, mais est considéré comme une menace par de nombreux locataires. Le Montreal Daily a décrit la stratégie de Zavrijev consistant à acheter des immeubles locatifs abordables, encourageant fortement les locataires à partir, rénovant et louant souvent à deux fois le prix. Des résidents anxieux du centre-ville de Montréal ont également appris que le riche promoteur avait acheté l’un des 5 immeubles qui composent le complexe dans lequel ils habitent. Mercredi, ils ont comparu devant le tribunal administratif du logement et ont exigé que l’avocat soit empêché d’étendre son contrôle aux autres immeubles qui forment le parvis de l’immeuble bordant les rues Lincoln et Chomedey. TVA Nouvelles a consulté l’avocate en habitation Mélanie Chaperon, qui a expliqué que « ça va être difficile pour eux. “Le tribunal administratif du logement doit veiller à protéger les droits des locataires s’il y a des choses communes.” Il ajoute “il faut comprendre ce qu’est un complexe immobilier. Ce sont deux bâtiments, douze appartements et des services communs. A défaut de services communs, tels que piscine, parking ou buanderie, le Tribunal autorisera le propriétaire à aliéner ces immeubles afin qu’ils puissent être partagés et vendus séparément. Au Québec, la ministre déléguée aux Affaires municipales et à l’Habitation, Andrée Laforest, a été interrogée ce matin sur la question des rénovations. “Je dis, n’attendez pas, demandez de l’aide. Si c’est la cause d’une éventuelle expulsion, appelez immédiatement dans les 48 heures. Les moyens sont là, les logements libérables le seront. L’organisateur n’a pas répondu à notre appel. Benoit Dorais de Plante déclarait récemment que « de telles pratiques sont inacceptables, honteuses ! Notre gouvernement resserre sa réglementation, modifie ses pratiques administratives et systématise les suivis auprès des organismes de locataires, mais c’est aussi l’affaire du gouvernement du Québec : le Code civil doit être réformé.