• À lire aussi : Le PQ veut une loi pour geler les taux d’intérêt des entreprises d’État Les centres de services scolaires sont aussi durement touchés par l’inflation. Ils prévoyaient même une augmentation de 17 % de la taxe scolaire. Ces augmentations sont généralement payées par les contribuables afin que les Centres puissent payer les dépenses supplémentaires liées aux services scolaires et aux ajustements salariaux. Cependant, à la veille des élections, le ministre des Finances, Éric Girard, a annoncé qu’il réduirait la hausse de la taxe scolaire de 2 % à 3 %. Par exemple, le propriétaire d’une maison de 350 000 $ aurait amassé environ 60 $. Avec l’intervention, cette augmentation sera de 10 $, dit-il. Le déficit des Centres de services scolaires sera couvert grâce à une aide financière annuelle de 173 millions de dollars du gouvernement. Pas préélectoral “Les gens qui ont des maisons connaissent une hausse de l’inflation comme tout le monde, mais ils ont aussi un multiplicateur, qui est la hausse des taux d’intérêt. “Il y a aussi beaucoup de gens qui ont des hypothèques à taux variable.” “C’est simplement venu à notre connaissance à ce moment-là. La taxe scolaire sera annoncée aujourd’hui. Les comptes de taxes seront envoyés en juillet. Suite au chèque de 500$, il s’agit d’une mesure supplémentaire ajoutée pour faire face à la hausse du coût de la vie. L’inflation force le Québec à s’ajuster et à puiser dans ses réserves pour aider les familles et maintenir les services. Plus que prévu Cette augmentation du coût de la vie s’accompagne d’un risque de récession. La Réserve fédérale américaine a relevé mercredi son taux directeur de 0,75 %. “C’était pleinement attendu des marchés”, a-t-il déclaré, ajoutant que la réserve était en mode rattrapage. Lors du dépôt du dernier budget, le ministre Girard estimait à 25 % les chances d’une récession. Mercredi, il est passé à 35 %. Quoi qu’il en soit, il refuse de dire que la situation empire. “L’inflation est plus élevée que prévu, les banques centrales doivent donc resserrer considérablement les conditions monétaires, ce qui ralentira l’économie”, a-t-il déclaré. Cette augmentation s’explique par l’invasion russe de l’Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix de l’énergie ainsi que des restrictions sanitaires à Shanghai qui ont provoqué une “congestion” de la chaîne d’approvisionnement. “Il faut comprendre l’horizon sur lequel travaillent les banques centrales. “On dit que la hausse des taux d’intérêt a un impact sur l’horizon de 18 à 24 mois”, a précisé le ministre. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.