Sur proposition du président – “Aucune voix ne doit manquer à la République” – a commenté Olivier Faure : “Quelle exagération ! “A partir de maintenant, nous sommes à long terme ou antidémocratiques”, a-t-il déclaré. “S’appuyant sur des arguments de ce genre de pouvoir, il laisse entendre que le pays sera désormais en proie aux anti-républicains partout. C’est de la folie. Et les mots perdent leur sens. “La réalité, c’est que nous sommes évidemment républicains et que le vote républicain, c’est d’abord le vote, la période”, a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste. Le député, technicien de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), a alors longuement défendu la stratégie d’adhésion à l’alliance de gauche pour le P.S. “Un groupe à l’Assemblée nationale n’est pas complètement indifférent, on aurait pu être complètement éliminés”, estime par exemple Olivier Faure. “Quand tu t’associes à des gens, tu ne te renies pas”, a-t-il lancé, évoquant des propos tenus par Jean-Luc Mélenchon pour critiquer l’action de la police – “la police tue” – ou à l’invitation de l’ancien leader travailliste Jérémy. Corbin de deux candidats. de La France insoumise à Paris, Danielle Simonnet et Danièle Obono. “Je ne dis pas que la police tue, mais il n’y a rien non plus”, a déclaré en premier lieu Olivier Faure, ajoutant que M. Mélenchon avait une “vision très systémique de l’équité”, mais a salué le fait que son ton outrancier avait permis de forcer un débat sur la question de l’usage des armes à feu par la police. Concernant la seconde guerre, le député socialiste a déclaré : “Je suis un combattant contre le racisme, la lutte contre l’antisémitisme et Corbin n’est pas le témoin du personnage que je choisirais. » “Nous voulons et devons nous rencontrer sur des sujets importants de convergence”, a poursuivi Olivier Faure pour justifier sa présence au Nupes. « Il y en a une infinité de ceux que vous citez », a-t-il poursuivi, évoquant son refus de « considérer que les financiers doivent nous limiter à nos ambitions climatiques », sa volonté de porter le Smic à 1 500 euros et de décider d’une éventuelle retraite à 60 ans. “Nous sommes tous les deux convaincus que ce qui doit primer avant tout, c’est la valeur humaine”, a-t-il insisté.