35°C ont été enregistrés ce lundi 13 juin à Perpignan (+9°C par rapport aux normes saisonnières) et au moins 22,7°C, le plus chaud de l’année, les Pyrénées-Orientales s’apprêtent à connaître un nouveau pic de chaleur entre jeudi 16 juin et samedi 18 juin pour atteindre 38 et même 39°C à Perpignan ce vendredi, soit plus de 10 points par rapport à la moyenne de la saison. A l’échelle du département, des zones devraient avoir des températures encore plus élevées, notamment dans le Fenouillèdes et la vallée de l’Agly, où les températures pourraient flirter avec les 40 degrés. Près de la Méditerranée, le vent de sud-est devrait encore adoucir l’atmosphère avec 34-35 degrés attendus à Port-Vendres. « Cette situation est liée à une récession centrée à l’ouest du Portugal avec un vent de sud/sud-est sur les Pyrénées, apportant de l’air très chaud d’Espagne. La zone la plus chaude est attendue vendredi à Fenouillèdes car le relief crée un effet Foehn. à la mer, plus le vent refroidira l’atmosphère », suggère Florence Vaysse, reportage territorial de Météo-France pour le Languedoc-Roussillon.

Le mois de mai le plus chaud en P.-O. depuis 1947

Une canicule en combinaison avec des températures minimales qui ne devraient pas descendre en dessous de 25 degrés pour les nuits de jeudi et vendredi, pas plus ou moins la définition de la chaleur. “La possibilité d’une canicule n’est pas négligeable et sera jugée par des experts en indicateurs biométéorologiques prenant en compte la moyenne mobile sur trois jours, mais aussi d’autres critères aggravants comme la pollution de l’air”, a ajouté le météorologue.
Même si les températures redeviennent plus supportables à partir de samedi, la chaleur persistera jusqu’à fin juin avec des températures bien supérieures à la normale. Quant aux prévisions pour les deux prochains mois, “on s’attend à un été plus chaud et plus sec que la normale en région méditerranéenne. Tout cela alors que mai a été le mois le plus chaud dans les Pyrénées-Est depuis mai 1947, s’écartant de la normale de 3,2 degrés”. Rappelons que la limite des 40 degrés en juin n’a été dépassée qu’une seule fois depuis l’ouverture de la station météorologique en 1924 avec 42,4°C enregistrés le 28 juin 2019. Ce jour-là, les adolescents ont passé leur brevet. Trois ans plus tard, ils travaillent leur Baccalauréat dans une atmosphère tout aussi suffocante.