Par contre, il laissera intactes les exigences de vaccination pour entrer au Canada, ainsi que les règles de quarantaine et de contrôle pour les Canadiens qui n’ont pas été adéquatement vaccinés. “Tous les voyageurs entrant au Canada doivent continuer de respecter toutes les exigences d’entrée, y compris les vaccinations et l’utilisation d’ArriveCAN” – une demande contenant une preuve de vaccination – après quoi ils peuvent voyager en avion ou en train d’un coin du pays à l’autre sans se représenter leur passeport pour le vaccin, a résumé le ministre des Transports Omar Alghabra lors d’une conférence de presse sur la colline du Parlement mardi après-midi. D’autre part, les voyageurs doivent s’assurer qu’ils ont une preuve de vaccination si leur pays de destination – les États-Unis par exemple – le demande, a-t-il déclaré.

Fonctionnaires fédéraux

En plus des voyageurs prenant l’avion ou le train, les responsables de l’application de la loi fédérale, ainsi que les fonctionnaires fédéraux, y compris le personnel de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), ne seront plus tenus de . de fournir une preuve de vaccination. Cependant, le gouvernement fédéral n’est pas prêt à suivre les traces des provinces qui ont abandonné l’obligation de porter des masques faciaux dans les lieux publics et dans les transports en commun. Les voyageurs devraient continuer à porter le masque dans les avions et les trains même si, pour certains, c’est “un peu gênant”, a déclaré M. Alghabra. Les “ajustements” aux mesures sanitaires annoncés mardi “se fondent sur des données scientifiques” et non sur les dernières statistiques sur les temps d’attente dans les aéroports, a insisté la ministre des Affaires intergouvernementales, Dominique LeBlanc. Pour la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), “il était temps de suspendre la vaccination obligatoire pour les déplacements à l’intérieur du territoire national”. “Les zones qui ont été les plus durement touchées par la pandémie il y a deux ans et les restrictions pourront respirer”, a-t-il déclaré.

Vers un troisième versement obligatoire ?

De son côté, le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a appelé les Canadiens à « mettre à jour » leur statut vaccinal d’ici l’automne, alors que la COVID-19 pourrait lancer une nouvelle offensive. “En clair, cela signifie que si vous êtes admissible à un troisième ou même un quatrième versement selon vos recommandations de santé publique, vous devriez l’obtenir dès que possible”, a-t-il déclaré. Avant de préciser que “deux doses ne suffisent plus car avec le temps l’immunité acquise grâce aux deux doses du vaccin actuel diminue”. À ce jour, plus de 31 millions de Canadiens, soit 86 % de la population admissible, ont été vaccinés avec deux doses de COVID-19. Mais le pourcentage de ceux qui ont reçu leurs doses de rappel (55% des personnes âgées de 12 ans et plus) est “très faible”. “Le Canada a le taux le plus bas parmi les pays du G7 et ce n’est pas bon”, a déclaré Duclos.

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