Les voyageurs étrangers entrant au Canada doivent continuer de satisfaire à toutes les exigences, y compris les vaccinations et l’utilisation de l’application ArriveCAN, a déclaré Alghabra. Cependant, les voyageurs devraient continuer à porter le masque dans les avions et les trains, a ajouté le ministre, qui considère que c’est “un petit inconvénient de demander aux voyageurs de s’asseoir ensemble dans un petit espace clos”. Sur les navires de croisière, la vaccination des touristes et des travailleurs restera obligatoire, compte tenu des risques de propagation plus élevés associés aux désagréments pour les voyageurs. Le secrétaire aux Transports conseille également aux Canadiens voyageant à l’étranger de vérifier les règles en vigueur dans le pays où ils ont l’intention de se rendre, car certaines juridictions exigent encore une preuve de vaccination pour pouvoir traverser la frontière. Le gouvernement de Trinto subit des pressions croissantes de la part des associations de tourisme et de voyage pour abolir les vaccinations obligatoires en voyage, réduire les retards dans les aéroports canadiens et aligner la réglementation fédérale sur les mesures sanitaires. La semaine dernière, Ottawa a annoncé la suspension des essais randomisés pour les voyageurs vaccinés.

Et pour les employés fédéraux

Le changement affectera également les travailleurs fédéraux qui étaient en congé sans solde en raison de leur statut vaccinal. Le gouvernement n’a pas révélé combien d’employés ont été licenciés, mais affirme que 98,5% des 283 000 employés fédéraux ont reçu au moins deux doses de vaccin COVID-19. Leurs gestionnaires communiqueront avec les employés suspendus afin de pouvoir poursuivre leurs activités, a indiqué Mona Fortier, présidente du Conseil des finances. La GRC et les entreprises sous juridiction fédérale sont touchées par la communication. Plus tôt cette année, l’Alliance de la Fonction publique du Canada (AFPC) a porté plainte contre le gouvernement au nom des fonctionnaires impayés, mais aussi au nom des fonctionnaires en télétravail qui devaient également se faire vacciner sous peine de perdre leur salaire. Plusieurs autres syndicats du secteur public ont relevé des défis similaires. “Avec l’abolition de la politique de vaccination, nous attendons que nos membres injustement punis soient indemnisés. » – Un extrait de Chris Aylward, président national de l’AFPC Lors de la conférence de presse, le ministre fédéral de la Santé, Jean-Yves Douclos, a rappelé qu’avec Omicron deux doses ne suffisent plus, car avec le temps l’immunité acquise diminue. Il a donc appelé les Canadiens qui ne l’ont pas encore fait à mettre à jour leur schéma de vaccination en prenant une troisième ou même une quatrième dose.

Le Canada suit une troisième tranche

Alors que 86 % des Canadiens âgés de 5 ans et plus ont reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19, seulement 55,5 % des personnes âgées de 12 ans et plus ont reçu une troisième dose et 34,8 % des personnes âgées de 70 ans et plus ont reçu une quatrième dose. La campagne de vaccination est en sommeil depuis plusieurs semaines à travers le pays. Photo : Radio-Canada / Robert Krbavac Le Canada occupe actuellement la sixième place parmi les pays du G7 pour une troisième tranche, loin derrière l’Italie, où le taux de couverture est de 67 %. Le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales, Dominic LeBlanc, a également rappelé que ces assouplissements pourraient être annulés si la situation s’aggravait à nouveau sur le front de la COVID-19. Dans un tel scénario, le retour à l’obligation de vaccination reposerait sur la triple ou la quadruple vaccination, a souligné le ministre Duklos.