Accrochées à une citerne d’eau flottante, douze pirogues ont été placées dès 7h30 à l’entrée du port de croisière pour empêcher le navire d’entrer, avant que la gendarmerie navale n’intervienne. Le Wonder of the Seas a finalement accosté vers 9h30, soit une heure de retard sur une escale de jour, a indiqué à l’AFP une porte-parole du Grand Port Maritime de Marseille.
Plus que des émissions polluantes
Selon marinetraffic.com, le Wonder of the Seas de 362 mètres de long, propriété de Royal Caribbean, est désormais à quai, tout comme le MSC Orchestra de la compagnie maritime italo-suisse méditerranéenne. temporairement exclu. Des militants appellent à “une action concrète contre cette industrie de la croisière” et la pollution de l’air qu’elle engendre, notamment dans la partie nord de Marseille bordant le port, a déclaré à l’AFP un membre du collectif qui a organisé l’action avec l’Insurrection Insurrection. . “On ne veut plus voir le Miracle des mers dans le port de Marseille”, a-t-il insisté. L’un des militants a été interpellé pour entrave à la navigation dans le port, a-t-on appris auprès de la préfecture de police. Samedi, une centaine de personnes ont manifesté dans la ville de Marseille pour dénoncer la pollution de l’air, qui entraînerait environ 2 500 décès prématurés chaque année. Dans la deuxième ville de France, les émissions d’oxydes d’azote d’origine marine – dont 20 % sont dues aux navires de croisière – ont dépassé les émissions routières pour la première fois en 2018, selon AtmoSud.