Arrivés au bureau de vote Jeanne-d’Arc 13 à Paris, M. de Haas et son entourage ont constaté que, dans le bureau de vote, le premier bulletin déposé au nom de Sandrine Rousseau était “sans photographie du candidat”, dit-il, n’est pas celui du candidat écologiste investi par Nupes. “Les bulletins de vote de Nupes étaient de l’autre côté de la table et j’ai été abusé par cet arrangement”, a-t-il déclaré. Il était évident que les électeurs allaient se tromper et obtenir le premier bulletin de vote au nom de Sandrine Rousseau sans se rendre compte que c’était lui le candidat qui avait investi dans le Mouvement de la ruralité. »
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L’historien demande alors de meilleurs indices aux évaluateurs et au président du bureau de vote. Le marquage spécial a été rejeté au motif qu’il serait irrégulier, au risque de créer un traitement privilégié pour les deux Sandrine Rousseau. Choqué, de Haas décide alors d’avertir les électeurs à leur arrivée au bureau de vote qu’ils ont disposé deux piles de bulletins au nom de Sandrine Rousseau. “Je ne suis pas un militant politique, je n’ai jamais dit à personne quoi faire ou comment voter”, a-t-il déclaré. Tout s’est fait dans le plus grand calme. J’avais l’impression de faire un devoir civique en avertissant les autres de la situation. »
Aucune plainte n’a été déposée
Dans l’après-midi, une voiture de la police nationale s’arrête devant le bureau de vote. Trois casques bleus lui disent de partir. “Je leur ai demandé s’il m’était possible de rester à une cinquantaine de mètres du bureau et ils n’ont vu aucun inconvénient”, raconte-t-il. Mais alors qu’il s’éloigne et continue d’alerter les gens qui se dirigent vers le bureau, les trois casques bleus changent d’avis. Il ne vous reste plus qu’à lire 52,94% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.