Depuis la mi-mai, ils subissent la pression des directeurs d’école qui négocient avec Québec. Ils refusent notamment de participer aux redditions de comptes, enquêtes ou sondages du centre de services scolaire ou du ministère de l’Éducation. Les courriels reçus le soir ou le week-end restent sans réponse, sauf en cas d’urgence. Nicolas Prévost, président de la FQDE Cependant, au cours des deux dernières semaines, pour augmenter la pression sur le gouvernement Legault, les directeurs d’école sont passés à la « deuxième phase » de leurs moyens de pression, qui affectent maintenant les mesures liées à la COVID-19, comme la distribution des tests. registre des absences. «Ça touche tout ce qui relève de la santé publique», confirme Nicolas Prévost, président de la Fédération des directeurs d’établissements d’enseignement du Québec (FQDE). “Pour les tests rapides, ils sont facilement accessibles aux pharmacies, donc on a pensé que ce n’était plus le rôle des directeurs d’école de les distribuer”, explique-t-il. Les absences liées au virus ne sont plus mesurées, car c’est une mesure qui n’était même pas imposée depuis le début par la santé publique, ajoute le président de la FQDE. Ces moyens touchent l’ensemble du réseau scolaire, puisque les trois associations de directions d’école forment un « front commun » tant dans leurs négociations avec Québec que dans leurs moyens de pression, souligne M. Prévost. tourbillonne Cependant, ces mesures font des remous dans le réseau scolaire. Les membres du personnel considèrent les mesures liées au COVID-19 comme “intactes”, car elles concernent la santé et se plaignent qu’elles servent de moyen de pression sur les négociations en cours. Certains craignent également que d’autres gestes administratifs n’entravent l’organisation de la rentrée en cours. Le président de la FQDE s’assure que cela n’arrive pas. Le seul moyen de pression anticipé qui pourrait avoir un impact sur la rentrée est le refus de conclure des accords avec les universités pour accueillir des stagiaires l’année prochaine si les négociations échouent d’ici la fin juin, précise-t-il. Cependant, Nicolas Prévost est optimiste à cet égard. “Les discussions avancent”, a-t-il dit. De son côté, la Fédération des comités de parents a refusé de commenter la situation, les services aux élèves n’étant pas directement touchés, mais espère toujours une résolution rapide de la situation. Le bureau du ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, n’a pas non plus voulu réagir, car les négociations sont en cours. Après avoir accordé des augmentations de salaire qualifiées d’”historiques” aux enseignants, les directeurs d’école réclament également des augmentations, en plus de primes COVID similaires à celles versées au réseau de la santé. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Avez-vous un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous au ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.