Ses 21 points le confirment, avec cinq paniers derrière l’arc (sur 11), dont deux ont stoppé pas mal d’hémorragies en Californie dans le troisième quart-temps, quand les Celtics ont renversé la situation après avoir endeuillé 16 longueurs en arrière dans le premier quart-temps. Et sa dernière banderole, moins de deux minutes avant, pour porter le score à 102-86, a été mortelle.
Premier “fanny” pour Curry
Alors Thompson était en froid quand le “Splash Brother” de Stephen Curry n’a pas pu s’échauffer par une nuit difficile, 72 heures après la “masterclass” de la course N.4, qui s’était soldée par 43 points. Ce lundi après-midi, il a été victime du traitement particulier de toute la défense adverse. A tel point que pour la première fois de sa carrière, le double MVP de 2015 et 2016, qui en comptait sept vendredi, n’a pas inscrit le moindre panier à trois points dans un match éliminatoire. Restait à 132 apparitions dont au moins une enregistrée… Le meilleur tireur de l’histoire a cependant pu rapporter 16 points (8 passes) de ses raids raquettes. “Son 0/9 ? Est-ce bon pour nous. Il sera excité jusqu’au prochain match et c’est exactement ce dont nous avons besoin”, a déclaré Draymond Green (8 points, 8 rebonds, 6 passes). Il fallait donc lever un troisième homme pour mener les Warriors à la victoire. Et c’est Andrew Wiggins, formidable milieu de terrain et milieu offensif (17/12), qui a inscrit 26 points et 13 rbds. “Ma mentalité était d’être agressif. J’essaie juste de faire ce qu’il faut pour gagner, que ce soit marquer, rebondir, défendre ou tout ce qu’on me demande”, a déclaré sobrement le commentateur sobre. Dans ce match en berne (9/40), les Warriors n’ont globalement dû leur salut qu’à un effort de tous, rappelant que leur devise à leur apogée était “Strentgh in Numbers” (le pouvoir du nombre).
Les Celtics dos au mur
Gary Peyton Jr., victime d’une fracture du coude gauche en mai, a apporté 15 points et Jordan Poole a marqué 14 points, dont un buzzer dans le troisième quart-temps, qui a remis son équipe en tête (75-74), sous les yeux du rappeur Jay. . -Z mais pas du patron de la Ligue Adam Silver, qui est entré dans le protocole Covid. Les Warriors venaient de subir le réveil (35-24) de Boston, dans leur saison favorite. Après Jayson Tatum (27 points, 10 rebonds), longtemps irrésistible avant de repartir après 45 minutes de jeu, les Cs qui avaient débuté avec 0/12 dans la longue distance, ont pris feu (9/10) entre la fin de la première période et début de la seconde. Mais ils n’ont pas pu confirmer ce déchaînement, malgré les efforts de Marcus Smart (20 pts) et Jaylen Brown (18 pts), accablés par 18 balles perdues, leur péché pas si mignon dans cette finale, qui a offert 22 points à leurs adversaires. . Et voilà les Celtics, qui n’avaient plus perdu deux matchs consécutifs dans ces playoffs, le dos au mur. A la recherche du 18e titre record, ils devront réagir jeudi dans leur TD Garden, pour rafler un septième match décisif, prévu en l’occurrence dimanche, toujours à San Francisco.